Données générales sur la filière légumière en Basse-Normandie

A - Une production faible mais source de dynamisme

Document 2 : Évolution des productions légumières bas-normandes (Source : Agreste)

Aide :

Comment évoluent les productions légumières bas-normandes entre 1998 et 2010 ? Émettez quelques hypothèses pour expliquer ces évolutions. En vous appuyant sur le document 1 de la première partie, recensez d’autres facteurs d’explication.

Document 3 : Une faible place dans l’espace agricole bas-normand

Aide :

Où sont localisés les bassins de production légumiers en Basse-Normandie ? Quelle est leur importance par rapport aux autres espaces de production ?

Document 4 : Une production dynamique créatrice d’emploi
L’agriculture est un secteur clef de l’économie bas-normande. Elle représente en effet 9% de la population active de la région (moyenne nationale : 4.5 %). Parmi l’ensemble des productions agricoles, les légumes ne représentent qu’une très faible part des surfaces cultivées (1.16% de la Surface Agricole Utile) mais génèrent des bénéfices non négligeables par rapport à d’autres productions (6.4 % de la valeur de livraison des produits agricoles).
La production agricole en Basse Normandie s’accompagne d’une activité industrielle agroalimentaire très dynamique à l’échelle nationale (7 e rang national pour le nombre d’emplois et 8 e rang pour le chiffre d’affaires) mais aussi et surtout à l’échelle régionale (13 % des établissements industriels, 18 % des emplois). Concernant l’industrie agroalimentaire légumière, les emplois ont progressé de 5% par an sur ces 7 dernières années contre seulement 0.7% par an au niveau national. Certaines entreprises sont particulièrement performantes, comme AGRALCO (chiffre d’affaires 1.5 milliards d’euros en 2005) ou bien Soleco/Florette (chiffre d’affaires 302 millions d’euros en 2006, 1114 personnes employées en France), usine spécialisée dans la transformation et la commercialisation des légumes frais prêts à l’emploi. D’après chiffres INSEE 2006 et Ministère de l’Agriculture

Aide :

Documents 3 et 4 - En quoi la production légumière contribue-t-elle au dynamisme de la région Basse-Normandie ? A quel secteur d’activité peut-on rattacher cette production ? Quelles sont les activités qui en découlent ?

B - Une production organisée, la naissance d’une filière

Document 5 : Organigramme des acteurs de la filière légumière en Basse-Normandie

CEAFLN : Comité Economique Agricole Fruits et Légumes de Normandie
SILEBAN : Société d’Investissement et de développement pour les cultures LEgumières et horticoles de BAsse-Normandie
GPLM : Groupement des producteurs légumiers de la Manche
CAFLC : Coopérative Agricole des Fruits et Légumes du Calvados.
CTIFL : Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes
INSEE : Institut national de la Statistique et des Etudes Economiques
INTERFEL : Interprofessionnels de la Production et de la Distribution des Fruits et Légumes Frais

Aide :

Dans l’organigramme, surlignez de trois couleurs différentes les acteurs en fonction de leur échelle d’intervention (locale, nationale, européenne). A partir de l’organigramme, vous expliquerez quelles sont les différentes étapes de la production de légumes en Basse-Normandie. Vous montrerez que les producteurs ont un rôle central dans la filière légumière. Vous montrerez ensuite qu’ils sont soumis à de fortes pressions émanant de l’amont et de l’aval.

Document 6 : Une stratégie de concentration, le mariage entre producteurs et entreprises de transformation

Un mariage inédit dans la filière légume - Manche

Après quelques mois de fonctionnement, le bâtiment de Coprima a été inauguré samedi matin à Créances. Le Groupement des producteurs de légumes de la Manche ou GPLM (organisation professionnelle de producteurs) et les Jardins de Créances (société privée) ont scellé leurs destins pour lancer une nouvelle entreprise de conditionnement de légumes.
Dans son bâtiment flambant neuf de 4 200 m 2 , à Créances, Coprima lave, trie et expédie des tonnes de carottes, de navets et de poireaux, soit en paquets de 10 à 12 kg, soit en unités de 500 g à 3 kg (sachets, barquettes, bottes). Les nouvelles chaînes tournent depuis septembre 2004.
Coprima est le fruit d’un investissement commun du GPLM et des Jardins de Créances [.]. Si les deux entités sont réunies sur un même site, la production et la commercialisation sont désormais séparées : la première pour GPLM (20 salariés et une quarantaine de saisonniers), la seconde pour les Jardins de Créances (10 salariés) [.]
Inévitablement, on pense aussi à un outil pour concurrencer l’autre filière légumière de Créances : Agrial - Primco [.] Côté élus, on applaudit. « Associer des commerciaux et des producteurs, c’est un tour de force », atteste Henri Lemoigne. « Coprima conforte l’emploi local », ajoute le maire de Créances. Et d’espérer notamment que cela se traduise aussi en embauches de saisonniers. OF 24/01/2005

Aide :

Repérez et placez les différents acteurs mentionnés dans cet article sur l’organigramme (document 5). Caractérisez la société Coprima (fonctionnement, activités). Quels intérêts économiques et sociaux présente la naissance de cette société en Basse-Normandie ?

Document 7 : du champ à l’assiette, l’exemple de la SARL les Hauts de Villiers (Département de l’Aube, région Champagne-Ardennes)

MPEG4 - 6.4 Mo

mp4/video2.mp4

Aide n° 1 :

En vous aidant du premier extrait vidéo et du document 5, complétez un tableau indiquant les acteurs présents dans l’activité de l’entreprise de l’amont à l’aval ainsi que leurs rôles.

Aide n° 2 :

À partir du premier extrait, identifiez une contrainte géographique et une contrainte économique pour l’activité de l’entreprise. A partir de vos connaissances, trouvez d’autres exemples de contraintes qui peuvent s’imposer à l’entreprise.

Aide n° 3 :

A partir du deuxième extrait, précisez les stratégies mises en place par l’entreprise pour rester leader sur le marché et s’adapter aux contraintes économiques.

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